13 juillet - jour 27 - Burgos - 47 km

Pour la 1ère fois je pars à 9 heures! Les pèlerins marcheurs sont, pour la plupart, déjà partis, donc les pèlerins cyclistes sont des paresseux! Il fait frisquet: 15°C et le ciel est couvert. Je mets ma petite laine (les pèlerins cyclistes sont aussi des douillets...). Après 18 km de montée constante, nous arrivons au col de la Pedraja, 1ère catégorie: 1150 m, nous sommes plus haut qu'au col d'Ibañeta dans les Pyrénées. La pente était moins forte, mais quand même, non? Toute la montée s'est effectuée sur la nationale, qui n'est plus du tout déserte! des dizaines de semi-remorques nous ont doublé: "waaaaayong, waaaaayong,!" Pas très top, mais finalement nous sommes arrivés.C'est Rossinante qui est fière. Elle tient absolument à ce que je la photographie, OK allez bon, voilà! Un petit rayon de soleil nous salue même. Ensuite, c'est parti pour la descente, d'abord par une belle piste dans les bois, ensuite sur une petite route de campagne au milieu des champs de blé. Pur bonheur, le silence, les senteurs, la route qui se déroule doucement: oubliés les camions, la foule de Pamplune, une heure de plaisir absolu. C'est ce genre de moment qui restera gravé, j'espère...

Nous arrivons à Burgos vers midi, ce qui permettra de visiter la ville et de repartir demain matin, et donc de regagner 1/2 jour. On mange un petit bout (j'ai l'impression de manger en permanence!) et hop direction la cathédrale (oui, encore...!). Une visite à couper le souffle (3,5 eur quand même, et encore, c'est moitié moins cher pour les peregrinos). J'y suis resté une heure, mais j'aurais pu y passer la journée. Ensuite un petit tour en ville car les bâtiments historiques sont légion. Visite un peu gâchée, par un vent glacial (enfin... pour moi) .

Au camping, je tombe sur les français de Chambéry rencontrés à Puente la Reina! Quand je pense qu'ils viennent de se faire toute la montée du col avec 4 vélos, je me sens soudain très quelconque. J'imagine ces deux petits bouts sur leur petit vélo, avec les camions, il faut le faire quand même...


4 commentaires:

  1. Mais non t'es pas quelconque :-) Allez un peu d'autolouange ici, je viens de voir dans mon psychologie magazine que c'était important ;-)

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  2. En tous cas, je ne sais pas quel stupéfiant était à la mode à l'époque du côté de Toulouse et de la Calzada mais ça devait pas être triste pour voir des coqs et des poulets chanter dans son assiette... fais gaffe au Rioja quand même, on ne sait jamais ;-)

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    1. Sûr! D'ailleurs je n'en prends plus car il me troue l'estomac. Pour les français, j'ai appris qu'en fait ils évitent les grosses difficultés. Par exemple, ils ont pris la navette entre SJPdP et Roncevaux, ou bien ailleurs ils prennent un itinéraire plus long mais qui évite les plus grosses pentes. Cela ne diminue pas du tout ce qu'ils réalisent, évidemment, mais nos voyages ne sont pas comparables...

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  3. Ha oui ok, disons qu'ils sont dimensionnés au niveau de chacun...

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