20 juillet - jour_34 - Arzúa - 74 km



Voici le magnifique paysage que je pouvais admirer hier soir, et le même, ce matin au lever (sorry, la photo est à nouveau ratée, mais je pense que c'est dû à un problème technique de l'appareil)...




Nous approchons du but, j'ai raté la borne historique des 100 km, ou bien elle a été enlevée quand les nouvelles bornes ont été placées (elle se trouvait évidemment a un autre endroit que l'actuelle, plus précise). Je l'avais repérée sur Google Maps, mais la photo datait de quelques années. Voici donc la borne qui indique la distance que les pèlerins pédestres doivent parcourir pour obtenir la "Compostela" (c'est 200 km pour les cyclistes - et les cavaliers, au cas où Olivia souhaiterait se lancer). Le Chemin devient vraiment encombré et je dois souvent slalomer entre les groupes. Aux "authentiques" pèlerins se mêlent à présent une quantité de "promeneurs" avec un sac à dos léger ou même sans sac. Cela piaille et bien entendu certains sont pendus à leur smartphone. Comme lu dans le topoguide, on peut se sentir un peu dépossédé de son Chemin. Mais je pense encore toujours que chacun fait son Camino comme il l'entend, et peut-être que ces gens que je dépasse pensent que c'est moi le "touriste", j'ai d'ailleurs été doublé plusieurs fois par des malotrus en vtt qui foncent, sans le moindre bagage, en effrayant les marcheurs. Après tout, à cette distance, pour certains, se faire un Camino peut être un but de sortie sportive.



A présent, le Camino est partout, sur les grilles en fer forgé des parcs, les poubelles publiques et même sur des fromages! Chaque village a sa statue de pèlerin, chaque auberge, restaurant ou échoppe a son cachet, le fameux "sello" indispensable...


Mon fromage, tel que je l'ai acheté ce midi (miam!), et après un après-midi passé sur mon porte-bagages...







Je n'avais pas pensé à dégainer quand je me suis retrouvé au milieu des moutons, et ici, j'ai photographié les vaches en approche, mais je suis resté parfaitement immobile quand je me suis retrouvé au milieu du troupeau (une vache apeurée peut faire des mouvements très brusque et se/me blesser).

2 commentaires:

  1. La photo ds le brouillard donne l'impression d'avoir été prise au travers une petite ouverture de la tente alors que tu es resté bien au chaud, ça donne bien malgré que ce soit en fait un problème technique..
    Le fromage par contre, même avant d'avoir fondu, ne donne pas envie !
    Et les vaches me rappellent un champ traversé avec Gael en pleine montagne où passer à côté d'elles m'avait vraiment fait peur, leur taille et leur masse est impressionnante de près !

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  2. La photo ds le brouillard donne l'impression d'avoir été prise au travers une petite ouverture de la tente alors que tu es resté bien au chaud, ça donne bien malgré que ce soit en fait un problème technique..
    Le fromage par contre, même avant d'avoir fondu, ne donne pas envie !
    Et les vaches me rappellent un champ traversé avec Gael en pleine montagne où passer à côté d'elles m'avait vraiment fait peur, leur taille et leur masse est impressionnante de près !

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